Sonnets à Orphée - Rainer Maria Rilke
Présentation de l'éditeur : Rainer Maria Rilke (1875-1926). Au sortir d'une longue épreuve, en proie au doute, seul dans le château isolé de Muzot, en Suisse, Rilke est soudainement ressaisi par la puissance créatrice. Il écrit en quelques jours, l'hiver 1922, les cinquante-cinq Sonnets à Oprhée et termine les Elégies de Duino peu après. Les flux d'inspiration se conjuguent pour tresser les thèmes essentiels à la dualité du poète. Pour ce mystique de l'art tout est à la fois abîme et sérénité, parole et néant. Comprenons ainsi l'invocation - et la vocation - à Orphée, celui par qui le chant va naître, et chantera encore, dans la bouche de sa tête coupée, au-delà de la mort. Ainsi en est-il de ces pages qui semblent surgir en marge du temps.
J'avais énormément apprécié les Lettres à un jeune poète mais je n'ai pas pu apprécier les Sonnets à Orphée. La première barrière fut celle de la langue : cet éditeur présente les poèmes en allemand, puis en français. Le problème est que lorsque je ne comprends rien à un poème, j'ai tendance à me reposer sur sa musicalité. Or, je ne parle pas allemand et je suis convaincue que la traduction d'un poème ne peut servir que pour en comprendre le fond. La forme ne sera jamais parfaitement reproduite. Pour résumer, j'ai été un peu déçue de ne pas avoir été capable de comprendre grand chose à ce recueil...
Lu dans le cadre du challenge ABC
12/26