Les dix enfants que Madame Ming n'a jamais eus - Eric-Emmanuel Schmitt
Le narrateur est un homme d'affaires amené à visiter régulièrement un fournisseur de jouets en Chine. Dans l'hôtel où il mène ses négociations, il croise Madame Ming, qui n'est autre que la dame pipi du lieu. Ils discutent toujours ensemble et lors d'une discussion, elle lui apprend qu'elle a dix enfants. L'homme d'affaires n'y croit pas une seule seconde : comment cette femme aurait-elle pu mettre au monde autant d'enfants dans un pays qui pratique la politique de l'enfant unique ? Toutefois, il la laisse lui raconter l'histoire de chacun de ses supposés enfants, qui ont tous une spécificité.
Le récit d'Eric-Emmanuel Schmitt coule avec douceur. Les dialogues le rendent plein de vie, de questions, d'incertitudes. Je n'avais qu'une hâte en le lisant, découvrir si Madame Ming avait bien eu dix enfants. Mais là n'est finalement pas l'essentiel puisque la beauté de ce roman réside dans la pensée de Confucius, qui nous est livrée à travers la voix de Madame Ming.
Peu de temps après cette lecture, je me suis empressée de lire le dernier roman du "Cycle de l'invisible" qu'il me restait : Le sumo qui ne pouvait pas grossir. J'essaierai d'en parler ici dans quelques jours, voire quelques semaines (car j'ai beaucoup de retard).
Référence
Les dix enfants que Madame Ming n'a jamais eus, Eric-Emmanuel Schmitt, édition Albin Michel, 115 pages