Le détour - Gerbrand Bakker
Présentation de l'éditeur : Peut-on laisser sa vie derrière soi, couper les ponts et tout recommencer dans une maison isolée au pays de Galles ? L'héroïne du Détour, une femme entre deux âges, semble tenter l'aventure accompagnée, dans sa fuite, des livres de la poétesse américaine Emily Dickinson - le sujet de sa thèse. Une liaison avec un étudiant, un scandale à l'université, un mari d'abord courroucé puis indifférent, tout cela appartient au passé. Elle occupe ses journées seule, jardine, découvre la nature autour d'elle, les oies, la mer au loin, et ces chemins de randonnée qui traversent la propriété qu'elle loue. Sa solitude prend fin quand Bradwen, un jeune homme lui aussi en rupture de ban, fait irruption dans son jardin. Il n'est guère plus bavard qu'elle, mais une relation de plus en plus intense s'installe entre eux. Le détour excelle dans l'art de peindre des vies silencieuses. Des existences cabossées, des êtres en fuite à la recherche d'un apaisement impossible sont les héros de ce roman d'une grande profondeur qui explore la condition humaine dans toute sa complexité.
Quelques lignes pour dire que je n'ai pas pu aller bien loin dans cette lecture puisque je me suis arrêtée à la page 46, après m'être forcée à poursuivre la lecture à plusieurs reprises. Pendant les 40 premières pages du roman, on y lit la vie retirée à la campagne du personnage principal : cette femme passe ses journées à regarder son jardin, à se demander si les oies à côté de chez elle sont à elle (sinon, à qui d'autre ?) et au comble du suspense, elle se fait mordre par un blaireau...
Vous l'aurez compris, je me suis beaucoup ennuyée. Alors comme je me l'étais dit en début d'année (dans mes bonnes résolutions littéraires), je ne me force plus à perdre du temps à lire des romans inintéressants...
Référence
Gerbrand Bakker, Le détour, édition Gallimard, 259 pages