9782702153963-T

Juliet Montague est une trentenaire anglaise, mère de deux enfants. Elle est juive et sa religion a des conséquences importantes sur sa vie. En effet, depuis que son mari l'a quittée, elle n'a pas le droit de refaire sa vie avec un homme puisqu'elle n'est ni veuve ni divorcée. Elle mène une vie banale, a un travail qui ne la passionne absolument pas, dans l'entreprise de son père.

Un peu par hasard, elle fait la rencontre d'un peintre, qu'elle paie pour se faire faire son portrait. Les liens qu'elle noue avec ce jeune homme lui ouvrent les portes d'un nouveau milieu professionnel. Juliet a un don pour détecter les grands artistes et les grandes oeuvres d'art. Elle décide ainsi de quitter l'entreprise familiale pour ouvrir sa propre galerie.

Alors que l'intrigue construite par Natasha Solomons me semblait prometteuse (le monde artistique, l'Angleterre, une jeune femme qui cherche à s'émanciper de la tutelle familiale et religieuse), ce roman m'a déçue. J'ai été conquise par le style léger et délicat de Natasha Solomons, et par son attention portée aux détails. La galerie des maris disparus regorge de descriptions et de détails qui m'ont immergée dans l'Angleterre des années 1950. Mais rapidement, cette surcharge de choses insignifiantes m'a ennuyée. Natasha Solomons donne plus d'importance à l'environnement de ses personnages qu'à ceux-ci. 

Le personnage de Juliet aurait pourtant pu être quelque chose de très intéressant à développer, en y mettant plus de profondeur. En ayant lu pourtant un tiers du roman, j'ai eu l'impression de rester à la surface des personnages principaux. Cette lecture s'apparente pour moi à de la chick-litt. Il vaut mieux donc en être averti avant d'ouvrir ce roman... Je l'ai abandonné en page 138. 

 

Référence

Natasha Solomons, La galerie des maris disparus, éditions Calmann-Lévy, 348 pages

11238231_10206786263726217_5437983207844497190_n

 

Lu pour le mois anglais, dans le cadre de la lecture commune Natasha Solomons, avec Hélène et Galéa