Dans les eaux du lac interdit - Hamid Ismaïlov
Le narrateur de cette histoire rencontre Yerzhan dans un train kazakhe. Il le prend d'abord pour un enfant de 12 ans, puis découvre qu'il est en fait âgé de 27 ans mais qu'il a arrêté de grandir depuis ses 12 ans. Le voyage en train étant particulièrement long dans les steppes, Yerzhan entreprend de lui raconter son histoire, depuis son enfance. Il lui parle des personnes qui l'ont éduqué, de sa voisine-amie et de ses camarades de classe, le tout sur un fond mythologique et un fond historique de Guerre froide.
Hamid Ismaïlov mélange récit, Histoire et mythologie et utilise beaucoup de personnages pour construire son histoire. Le caractère des personnages est traité de façon très succinte et il est très difficile de s'y retrouver. Un arbre généalogique aurait peut-être été d'une bonne aide... De ce fait, je n'ai ni accroché aux "anciens", aux parents et aux enfants. La seule chose qui m'ait fait tenir est la perspective de découvrir ce qui a fait basculer l'histoire de Yerzhan. Sans cela, j'aurais abandonné cette lecture dès sa moitié.
La chose positive que je retiens de ce roman est l'ouverture qu'il m'a apporté sur le Kazakhstan et la culture de ce pays : y sont notamment évoqués la relation homme-femme et l'imaginaire collectif kazalhe mélangeant mythes et communisme.
Référence
Hamid Ismaïlov, Dans les eaux du lac interdit, éditions Denoël, 126 pages
Lu en partenariat avec les éditions Denoël.