L'amour - Marguerite Duras

L'amour est le premier livre de Marguerite Duras que je lis. Je savais déjà qu'elle a un style assez particulier, fait de courtes (voire extrêmement courtes) phrases. Je pensais que cela me rendrait la lecture plus difficile, mais ce ne fut pas le cas. Par contre, la difficulté que j'ai est de dire de quoi il s'agissait et de résumer ce roman. Je n'en ai pas compris grand chose ; je peux même dire que je n'en ai rien compris tellement il était mystérieux.

Ce roman est composé de trois personnages majeurs : une femme, qui passe son temps à regarder le paysage (la mer, le sable, le ciel), un homme qui est souvent près d'elle et un troisième homme, appelé le voyageur, qui va et vient. Leurs dialogues sont très mystérieux car on ne comprend pas vraiment de quoi ils parlent : du suicide? de la mort?

Pour résumer, ce fut un roman facile et rapide à lire, mais dont malheureusement je n'ai rien retenu car rien compris. Si quelqu'un veut me donner une explication, je suis preneuse!

Référence
L'amour, Marguerite Duras, Folio, 131 pages

Comments

[Virginie C]

Ce livre est beau de par son mystère, on reconnaît le triangle oedipien avec la présence des 3 personnages, mais aussi avec la place qu'elle donne aux personnages dès le début en mentionnant qu'ils forment un triangle. On souligne la relation intense de la femme et la mer-"mère". Il y a dans cet écrit une manifestation inconsciente et tout à fait originale de la passion que pouvait éprouver Duras, de ses conflits et de son amour envers sa mère qu'elle a haie et tant aimé. Peut-être s'identifie t'elle au personnage de la femme, et que les deux hommes représentent ses deux frères, puis en face... la mer. Elle laisse libre court à ses idées, et à notre imagination. L'imagination est le centre même du livre, et pour l'écrivain, et pour le lecteur. Elle décrit souvent la mer, la plage, le sel etc comme un tout. Ce tout est une unification, ce tout est personnifié. Ce livre interroge, car il est intime je trouve, il vient toucher quelque chose de la vérité subjective de Duras. La mort domine ces livres, elle parle du feu de brûlure, telle est la passion, la passion qui peut dériver à la folie. Car ce livre est fou.

[Fleur]

Anne Sophie : je vois que mon avis t'a fait peur...tu ne rates rien ;)

Céline : je retiens ton conseil!

[Céline]

Je n'aime pas beaucoup Duras (à part La douleur, que je te conseille vraiment), mais ce que tu dis ne me donne pas envie d'aller jeter un coup d'oeil dans celui là !

[Anne Sophie]

ok je passe direct pour ce titre :)