Barbe bleue - Amélie Nothomb
Saturnine décide de répondre à une annonce de colocation, malgré les risques qui se cachent derrière le colocataire en question. En effet, les huit colocataires précédentes de cet homme ont toutes disparues. Saturnine devient alors colocataire d’Elmirio Nibal y Milcar, un Espagnol portant haut les couleurs de la noblesse. Dès son arrivée, Elmirio la prévient qu’elle aura tout ce qu’elle désire (et c’est vrai : champagne, caviar, grands dîners…) mais qu’elle ne devra jamais essayer d’entrer dans la pièce où il conserve ses secrets.
Quelle bonne idée que de moderniser l’histoire de Charles Perrault ! C’est cette originalité qui m’a fait lire ce roman d’Amélie Nothomb. Comme tous ses romans, il se lit très facilement car il faut bien avouer qu’il n’est pas très riche en termes de vocabulaire ou de grammaire.
Au fur et à mesure que l’intrigue avançait, j’ai eu de plus en plus de mal à accrocher au roman. L’histoire m’a semblée beaucoup trop alambiquée pour être plausible. Il m’a été impossible de croire que le personnage de Saturnine puisse réellement tomber amoureuse d’Elmirio. Quant à cette histoire de couleurs, au cœur des disparitions, je l’ai également trouvée très tirée par les cheveux pour y croire.
Je reproche au roman de n’avoir été principalement écrit que sous la forme de dialogues. Cela rend certainement la narration très vivante, mais cela m’a surtout donné le sentiment d’avoir été bâclé. Finalement, je regrette beaucoup les premiers romans d’Amélie Nothomb…
Référence
Amélie Nothomb, Barbe Bleue, édition Albin Michel, 180 pages