Les souvenirs - David Foenkinos

Présentation de l’éditeur : «Je voulais dire à mon grand-père que je l'aimais, mais je n'y suis pas parvenu. J'ai si souvent été en retard sur les mots que j'aurais voulu dire. Je ne pourrai jamais faire marche arrière vers cette tendresse. Sauf peut-être avec l'écrit, maintenant. Je peux le lui dire, là.» David Foenkinos nous offre ici une méditation sensible sur la vieillesse et les maisons de retraite, la difficulté de comprendre ses parents, l'amour conjugal, le désir de créer et la beauté du hasard, au fil d'une histoire simple racontée avec délicatesse, humour, et un art maîtrisé des formules singulières ou poétiques.

Le narrateur de ce roman est un jeune homme, qui travaille dans un hôtel de nuit. Il a pris ce travail uniquement parce qu’il correspond à son image de l’écrivain. Son problème est qu’il rêve plus de devenir écrivain qu’il n’écrit réellement. Au cours du roman, le lecteur découvre ce qu’il lui manque pour écrire : de la substance, du vécu.

J'ai trouvé beaucoup de choses dans ce texte : une vision de l’écriture, de la vieillesse, de l’amour et de la mémoire. J’ai été particulièrement touchée par la première partie du roman, consacrée à la vieillesse et à la mort. Paradoxalement, cette première partie m’a semblée à la fois très vraie et en même temps magnifiquement bien romancée. J’ai tellement apprécié cette partie que le reste du roman m’a moins plu.

Je pense qu’en lisant Les souvenirs, chacun y trouvera ce qu’il y cherche, que ce soit du côté de l’amour ou de la mort.

Si vous le souhaitez, je peux en faire un livre voyageur. Il vous suffit simplement de me laisser votre nom et adresse par e-mail.

Référence

David Foenkinos, Les souvenirs, édition Folio, 304 pages

Un grand merci à Lise, de Folio, pour ce partenariat qui m’a permis de redécouvrir David Foenkinos.

Comments

[fleurfleur]

Emy : c'est ce que j'ai ressenti aussi. J'ai eu le sentiment qu'on avait deux romans en un, et j'ai eu une forte préférence pour la première partie.

[Emy]

J'ai lu ce roman lors de sa sortie et je l'avais beaucoup aimé, en lui préférant quand même "La délicatesse". Par ailleurs, je me souviens avoir été aussi touchée par la première partie du roman, la deuxième perdait un peu de sa "poésie" si je peux dire ça comme ça.

[fleurfleur]

Val : je n'ai pas lu "La Délicatesse" (et je n'ai pas non plus vu l'adaptation ciné), mais il faudrait que je m'y mette!

[Valérie]

J'avais adoré la délicatesse mais je n'ai pas aimé celui-ci. Et la couverture poche est laide.