L'écume des jours - Boris Vian
Colin se languit de rencontrer l'amour de sa vie et envie son ami Chick qui l'a trouvé. Il finit par tomber follement amoureux de Chloé et tous deux décident de se marier. Colin participe au bonheur de Chick et d'Alise en donnant de l'argent à Chick pour qu'il ait les moyens de se marier avec Alise. Ce dernier étant ingénieur, il ne gagne pas bien sa vie, contrairement aux ouvriers! Mais, c'est sans compter sur la passion de Chick pour Jean-Saul Partre, qui lui fait dépenser des sommes folles.
Un jour, un médecin annonce à Chloé qu'elle a un nénuphar au poumon, et que le seul remède est d'être entourée de fleurs. Colin dilapide ainsi sa fortune en lui achetant les plus belles fleurs qu'il soit.
Je m’arrête ici car je ne voudrais pas trop en dévoiler pour ceux qui n’ont pas encore lu le roman. J’ai lu ce roman pour la deuxième fois, avant de voir son adaptation au cinéma qui sort cette semaine. Comme lors de ma première lecture, j’ai été fascinée par cet univers où l’imagination l’emporte sur le réalisme mais non sur la Vérité. Ce roman est truffé de nouveaux concepts comme le pianocktail (quelle formidable invention !) ou d’un nouveau vocabulaire, preuves de la richesse de l’imaginaire de Vian. Bien que l’on puisse se sentir projeté dans un monde farfelu, la beauté de ce roman est que tous les sentiments, les émotions et les personnages sont extrêmement vrais.
Chacun peut être touché différemment par ce roman et y trouvera au moins un thème qui lui parlera. Pour ma part, les thèmes qui m’ont le plus touchées sont bien sûr l’imaginaire, mais aussi l’amour et la maladie ainsi que la culture jazz, qui constitue l’ambiance de fond du roman. D’ailleurs, lorsque je relirai L’écume des jours pour la troisième fois, ce sera en écoutant du Duke Ellington !
Si vous n’avez pas encore eu la chance de découvrir ce chef-d’œuvre littéraire, lisez-le car je pense qu’une adaptation cinéma ne suffira pas pour saisir tout l’univers de Vian.
Référence
Boris Vian, L’écume des jours, édition Livre de Poche, 315 pages