En attendant Bojangles - Olivier Bourdeault
Un petit garçon raconte son enfance dans une famille qui sort de l'ordinaire : il ne va pas à l'école, ils ont l'habitude de faire des dîners mondains et de se coucher très tard, ils partent en voyage à l'autre bout du continent et dépensent plus d'argent qu'ils n'en possèdent.
Je suis entrée dans ce roman avec l'espoir de lire une version moderne de L'écume des jours, sur la folie. J'en suis sortie avec une grande déception car je n'y ai absolument pas trouvé ce que j'ai aimé chez Boris Vian. Je suis assez étonnée de l'écart entre mon ressenti et les compliments que reçoit ce roman dans les médias.
La narration étant faite du point de vue du petit garçon, avec ses propres mots, m'a beaucoup dérangée. Je ne suis pas habituellement une adepte de ce type de narration et une fois encore, cela ne m'a pas permis d'accrocher aux personnages. J'ai bien plus apprécié les passages racontés du point de vue du père de famille, qui m'ont rendus bien plus accessibles le ressenti de la famille sur la maladie de la mère.
Alors que je m'attendais à lire un texte plein d'humour, je suis restée de marbre face aux tentatives humoristiques d'Olivier Bourdeault. En le lisant, j'avais l'impression de me retrouver face à quelqu'un de très sérieux cherchant à tout prix à me faire rire en essayant de mettre le plus de choses loufoque pour cela. Or, cela ne m'a ni semblé drôle, ni sincère.
Bref, c'est une énorme déception !
Référence
Olivier Bourdeault, En attendant Bojangles, éditions Finitude, 160 pages