My fair lady - George Cukor
A la sortie de l'opéra, une jeune femme (Eliza Doolittle) vend des fleurs aux riches couples. Un homme (Higgins) l'espionne et épie son langage populaire. Il est passionné des sciences du langage. Selon lui, ce sont les accents populaires et les fautes de grammaire qui condamnent les hommes du peuple à rester pauvres et à ne pas pouvoir progresser socialement.
Il se vante de pouvoir faire passer cette femme pour une duchesse rien qu'en lui apprenant le bon anglais. Le lendemain, elle va le voir et lui demande des leçons d'anglais. L'homme et un de ses amis également passionné par ce sujet parient sur sa capacité à faire d'elle une grande dame.
En six mois, il va faire d'elle une parfaite dame du monde, qui va faire une forte impression au bal donné par l'ambassadeur. Mais, une fois que le bal est fini et que Higgins a gagné le pari, Eliza ne sait pas ce qu'elle va devenir et quitte la demeure de son protecteur précipitamment.
Le jeu d'Audrey Hepburn est très drôle par son côté trop caricatural. Elle a un jeu très théâtral, qui fonctionne très bien pour une comédie musicale. Le personnage de Higgins est énervant à souhait. Il joue magnifiquement bien ce rôle de personne totalement imbue d'elle-même. Quant à Audrey Hepburn, je l'ai trouvée remarquable dans sa capacité de transformation : elle passe si facilement de la jeune fille de classe populaire à une grande dame du monde! Les chansons sont sympathiques, toujours joyeuses mais la traduction (sous-titres en français) était très mauvaise. Parfois, la traduction n'avait pas grand chose à voir avec la signification des paroles anglaises (et cela, uniquement pour respecter les rimes!). Les décors d'intérieur étaient magnifiques : j'ai particulièrement aimé la chambre d'Eliza et la maison de la mère de Higgins. La décoration y est travaillée jusque dans le moindre détail.
Pour résumer, c'est un film à voir rien que pour le jeu d'Audrey Hepburn!
Vu dans le cadre du challenge Audrey Hepburn organisé par Shopgirl